Arch. Georges-Henri Pingusson - 1961.
Classé MH 2017
Loin vers l’infini s’étendent
Des grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.
Oh ! terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher!
Dans ce camp sinistre et sauvage,
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert.
Oh ! terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher!
Bruits des pas et bruit des armes
Sentinelles jour et nuit
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Oh ! terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher!
Mais un jour de notre vie
Le printemps refleurira
Liberté, liberté chérie,
Je dirai : tu es à moi.
Oh ! terre enfin libre,
Où nous pourrons revivre,
Aimer !
Le chant des marais
Version 1946
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